Retrouvez les bastides de l’Entre-deux-Mers, les cités médiévales comme La Réole ou Rions et les hauts-lieux patrimoniaux : Abbaye de la Sauve-Majeure, Château de Cadillac…
L’Entre-deux-Mers a su conserver la mémoire des pierres. Ses monuments racontent une histoire embellie par les siècles. Ce passé prestigieux s’inscrit dans l’imposante architecture du Château ducal qui surplombe les remparts de Cadillac, la noblesse néo-classique du prieuré bénédictin de La Réole ou l’adorable cité médiévale de Rions. On le découvre, miraculeusement préservé, dans les mosaïques d’une villa gallo-romaine proche de Loupiac ou sur les chapiteaux sculptés de l’abbaye de la Sauve-Majeure, chef d’œuvre de l’art roman. S’il est un patrimoine vivant, c’est bien celui des bastides, à l’image de celles de Sauveterre-de-Guyenne, de Blasimon, de Créon, de Cadillac ou de Monségur. Les arpenter, c’est admirer le génie des bâtisseurs de l’âge médiéval qui ont inventé dans leurs murs une ville nouvelle en Occident.
Une Bastide ?
De fondation royale ou seigneuriale, les bastides du grand Sud-Ouest s’échelonnent entre 1222 et 1373. La rivalité sur l’Aquitaine entre rois de France et d’Angleterre conduisit chacun d’entre eux à s’assurer de la fidélité des habitants de ce vaste territoire qu’il fallait structurer. Quelle meilleure politique alors que de regrouper les populations dans les villes neuves dotées de privilèges attractifs ? C’est ainsi que naquirent les bastides de l’Entre-deux-Mers, dont quelques-unes conservent encore dans leurs archives les chartes de coutume et de franchises comme l’Esclapot de Monségur. Le seigneur ayant donné le terrain à bâtir, un jardin et des terres à défricher, prélevait, par la suite, des redevances : loyer des terres, péages, droits de justice etc. Les colons devenus bourgeois, c’est-à-dire habitants du bourg, pouvaient désigner les jurats chargés de gérer les affaires courantes de la communauté. Pour toutes un même plan : au centre une place carrée ou rectangulaire entourée d’arcades avec, à l’origine, une halle au milieu, une église sur un côté de la place, des rues se coupant à angles droits et un parcellaire en damier. Les bastides de l’Entre-deux-Mers méritent une visite tant elles ont chacune une spécificités : la bastide de Créon avec sa magnifique place d’arcades, celle de Monségur : seule bastide de hauteur de Gironde, dominant le Dropt. Mais aussi Sauveterre-de-Guyenne avec ses 4 portes d’enceintes ou Blasimon avec son abbaye bénédictine, et enfin la bastide de Cadillac, entourée de ses murailles et bordée du Château.
NOS BASTIDES ET VILLAGES MÉDIÉVAUX
S’il est un patrimoine vivant, c’est bien celui des bastides, à l’image de celles de Sauveterre-de-Guyenne, de Blasimon, de Créon ou de Monségur. Les arpenter, c’est admirer le génie des bâtisseurs de l’âge médiéval qui ont inventé dans leurs murs une ville nouvelle en Occident.
Sillonnez l’arrière-pays bordelais de rues pavées en lavoirs anciens.
Les Abbayes de l’Entre-deux-Mers
Abbaye de La Sauve-Majeure = le phare de l’Entre-deux-Mers : Située dans un écrin de nature entre Garonne et Dordogne, dans l’Entre-deux-Mers, l’abbaye tire son nom de la grande forêt, ou Silva Major, qui caractérisait l’environnement à sa fondation.
Haut lieu du patrimoine roman, La Sauve-Majeure donne à voir des sculptures et chapiteaux remarquables dans un paysage hors-du-temps. Ses décors sculptés, véritables BD du Moyen Âge, racontent des histoires peuplées d’animaux maléfiques ou fabuleux, de héros et de récits qui instruisaient les fidèles du Moyen Âge – et qui nous charment toujours.
Son site à ciel ouvert est inscrit par l’UNESCO sur la liste du patrimoine mondial au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France.
TOUT LE PATRIMOINE
L’Entre-deux-Mers a su conserver la mémoire des pierres. Château ducal de Cadillac, noblesse néo classique du prieuré de La Réole, chapiteaux sculptés de l’abbaye de la Sauve-Majeure, curiosités en tous genres…
Partez à la découverte de ce passé prestigieux.